Accrochés à mes semelles
mes drapeaux noirs traînent
– haillons doux comme des mouchoirs
Mes rêves enfantins demeurent
des brasiers incultes
dans chacun de mes chagrins
– fertiles
La hampe de mes pinceaux
ne recherche pas vos verticales
incommodes
je trace des bulles élastiques
décoratives
– pauvres koï –
où s'entrevoient quelques idéals
simplistes
– reflets d'une nature mortellement
belle
Longtemps j'ai cru à une maladie incurable
puis j'ai cessé de lutter contre
vos autorités
– alors même l'Hôtel des impôts
m'avait oublié
Chien aimant
bravant mon instinct de solitaire
vos familles et vos patries toujours
encore attentent à mon existence
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