Mardi 17 novembre 2015

Ce dessin n'a pas été fait pour cette très mauvaise occasion...


Ce 16 novembre 2015 devait être une fête – préparée de longue date – que nous nous étions offerte, mon fils et moi.
24 heures à Paris (5 ou 6 ans sans voir Paris).
Marilyn Manson au Zénith.
Nuit chez des amis, retour au collège, riche de cette escapade royale.
Point final.
Aucun projet n'est irrévocable : le futur est incertain et l'espoir est une énergie vaine, l'expression d'une foi naïve en l'avenir, certes.
La force de ces décérébrés criminels se tient dans leur capacité à nous toucher dans notre intimité, au sein même de nos amours, de ce qui nous est le plus cher. Le savent-ils ?
Depuis combien de temps avions-nous les billets ?
Fait chier. Merde, connards.
Tous ces morts vont ensemencer mes rêves les plus doux.
Depuis le petit déjeuner de samedi matin mes yeux me brûlent, secs. Une nausée s’immisce.
Je vais dessiner, faire des meubles, peindre, écrire, jardiner et Être avec mon fils.


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